Le 6 mai 2007, au soir des élections, après la défaite, car évidemment, je ne soutenais pas le candidat UMP, je me suis dit : "bah, c'est la démocratie, les français ont choisi... Il sera peut-être digne de son nouveau poste...".

Force est de constater aujourd'hui, que la dignité du poste lui échappe complètement à notre Président de la rupture... Rupture avec quoi ? Voilà, le problème, c'est qu'il ne nous avait pas prévenu qu'il allait rompre avec les principes fondateur de notre république : la laïcité ? il s'asseoit dessus... La liberté de la presse ? il menace les journalistes au penal... Les droits de l'homme ? il reçoit Kadafi comme un prince, il est le premier à féliciter Poutine, il se donne des objectifs de reconduite à la frontière des étrangers... La justice ? il ferme les tribunaux... L'éducation ? c'est les élus qui doivent faire les programmes...

Et ses promesses : "je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas !" Ok, c'est des jolies formules, mais quand on dit blanc le lundi, noir le jeudi, c'etait quel jour le mensonge ? Et sur le pouvoir d'achat ? "vous voudriez quoi ? que je vide des caisses déjà vides ?" ah mais c'est toi qui a promis !

Et pour la forme ? Rupture à nouveau... Et que je m'affiche sur un yacht, et que je vais festoyer avec la crème culturelle (!) au Fouquets, et que je te tape sur l'épaule de la pauvre Angela Merkel, et que je suis incapable de garder mes nerfs face aux pêcheurs "viens le dire ici !", et que j'ai la classe j'emmène ma poupée à Euro-Disney... Une vraie stature de Président quoi...

Voilà, en 9 mois, comment un homme politique doué pour les campagnes, montre une fois arrivé au sommet, l'empleur abyssale de son incompétence. Jamais on n'a vu en France, un homme aussi indigne de sa mission, un "vendeur de tapis" à l'Elysée, ça fait désordre...

Reste que s'il va au bout de son mandat, on en a encore pour 4 ans, et que parti à ce rythme, il va avoir le temps – à moins qu'on réagisse – de faire de la casse... Et ça c'est beaucoup plus emmerdant que tout le reste...

Je compatie pour tous les déçus qui ont voté pour lui, c'est pas faute de les avoir prévenu, les guignols nous répétaient que "ne pas voter, peut provoquer un président grave", on a la preuve désormais que "voter pour un populiste" aussi.