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Cinéma mi amor....
Le mois d'août a aussi été celui du ciné... Normal je bossais de
nuit, donc, pour avoir l'impression de pas vivre seulement pour
l'hosto, c'est ma ptite habitude, et puis j'ai mon nouveau copain de
ciné qui a du temps aussi... Donc, avec Nico on en a profité...J'ai revu "Crazy", je vous en avais déjà parlé, Nico et Amélie le découvraient mais on été du même avis que moi...
Le lendemain, on allait voir, Nico et moi, Charlotte Gainsbourg, Alain
Chabat, et Gael Garcia Bernal dans le film de Michel Gondry (celui
qu'on avait vénéra après "Eternal Sunshine of the spotless mind...) "La
science des rêves" : film hyper original, complètement barré par
moment, plein de poesie, plein d'images de l'enfance, et avec des
moments Nutella (comme dit Nana) quand Chabat devient Chabat (le rôle a
été écrit pour lui, c pas possible autrement !).Quelques jours plus tard, retour à l'utopia Tournefeuille avec Nico, pour voir
le magnifique nouveau film de Ken Loach, "le vent se lève", dernière
palme d'or du festival de Cannes, avec Cilian Murphy (vu dans Breakfast
on Pluto cet hiver)... Quand on voit un tel film on comprends mieux
pourquoi dès qu'on arrive en Irlande on se ressent immédiatement
entouré de gens authentiques, à la culture commune omniprésente...
C'est le fruit de centaines d'années de lutte pour l'indépendance et la
liberté, et à quel prix... Ce film retrace une toute petite partie de
cette lutte, qui opposait les irlandais aux anglais au début du 20e
siècle... La barbarie contre la résistance... Puis la barbarie d'une
guerre civile... Bouleversant... J'ai jamais vu une salle de ciné de
vider à la fin d'un film comme si les gens suivaient une procession
funéraire... Très fort...Le mardi suivant, j'allais (tout seul...) voir un film français comme je ne peux manifestement obliger
personne à aller voir... "La raison du plus faible" de Lucas Belvaux...
Un film social, entre la triste réalité économique (la misère, le
chomage, la galère quotidienne dans une citée de Lieges) et Srip-tease
(l'émission de france 3)... Où comment une bande de chomeurs vont se
transformer en une bande de gangster pathétiques et désespérés et
tenter de faire le casse du siècle pour changer de vie... Un bon film,
malgré quelques lenteurs et l'ambiance un peu lourde (qu'ils sont
tristes tous ces gens pauvres bouuuuuuh, pas assez glamour !)Et pour finir ce mois "très ciné" (avant d'en commencer un nouveau j'y
compte bien) "Paris je t'aime", film conceptuel faisant se succeder 18
courts-métrages de 5 minutes sur Paris. Des rencontres, des histoires
d'amour, d'amitié, de séparation, de solitude dont le cadre est à
chaque fois un nouveau quartier de Paris... Original et agréable.
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